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Soaring trip around lake keepit

14 janvier 2009

Dernier jour de vol part II

Pour nous dire au revoir, Rob nous a préparé une fête d'adieu. Après avoir emmené en vol les proprios du terrain où Pierre s'est posé la veille, Doug et sa famille, il a cuisiné de son atterrissage jusqu'au soir. Une table plein de victuailles s'offre à nous. Nous ouvrons les festivités à coup de champagne et bans zobés en l'honneur de Pierre et de sa performance. La bière coule ensuite à flots pour accompagné les mets de Rob.


Photo: le festin de Pierre
festpierre


Quand nous sommes biens mûrs, Rob nous annonce que nous allons rejoindre Doug et sa famille chez un membre du club chez qui il célèbre son anniversaire. Nous arrivons dans un jardin anglais ou se dresse une grande maison. Notre hôte est un collectionneur de Citroën, DS, 2cv, Ami, Camions, plus d'une vingtaine de véhicules en tout. Nous traversons un bout du jardin anglais pour nous retrouver sous des spots postés à 10 m au dessus de nos têtes. Sous nos pieds un gazon bien vert, ras comme une coupe d'incorporation.  Nous sommes sur un terrain de croquet. Le séquipes s'organisent vite par paires. Pierre, hostile à ce sport ritannique par excellence, se révèle être un très bon joueur... le phlegme britannique mis à part. Nous formons ensuite une équipe contre deux de nos hôtes. Un mail de croquet compte 6 arceaux, nous mettons quatante cinq minutes à marque un point. A voir notre manière de discuter les coups, les commentaires amusés de l'assistance fusent:

-"je comprends maintenant pourquoi ce jeu n'a pas perduré en France...".
Nous retournons au terrain à 2h du matin.

photo: tournoi international de croquet


croquet1  croquet_2  eic  pic



A 2h30, nous sommes quatre survivants, Bart, Juho, Pierre et moi. Armés d'antimoustique, Nous discutons à coup de "une dernière bière pour la forme". Juho nous passe de la musique. Le froid commene à être important. Nous nous enveloppons dans des couvertures. Imaginez le tableau: un flamand, un finlandais et deux français emmitouflés dans des couvertures,  écoutant Barbara, Leonard Cohen de 2h30 à 6h du matin en astiquant des bières au milieu du Bush australien. Quand le soleil nous cueille nous finissons notre dernière topette et trouvons la force de rejoindre la piste pour faire des photos avec les kangourous.

Pour finir en beauté:


SNC14217  SNC14213  SNC14216

Après cette nuit blanche, le retour sur Sydney puis Nouméa se sera fait sans encombre. Pierre plié en quatre à l'arrière de la voiture. Dans l'avion, il prend une bière et énonce cette maxime fort applicable au vol à voile:

"il faut toujours caresser l'animal qui t'a mordu la veille".


Cette citation met fin à ce blog.

Till next time, C youses mates!

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14 janvier 2009

Dernier jour de vol part I

Lundi 12 janvier

Aujourd'hui nous avons la main sur les planeurs. Il nous faut décoller tôt si l'on veut profiter au maximum de la journée. Pierre et mon père partent en 50 bornes vers Barraba afin que Pierre achève sa formation au vol sur la campagne. Je pars en 300km en triangle FAI (un triangle avec des côtes de longueurs proches): Manilla, Narrabri, The Gap. Je saute dans le LS6 et monte comme une balle....rebondissante, haut bas haut bas. Une fois atteint une altitude raisonnable, je pars sur Manilla et son "fameux"silo à grain, premier point de virage, je le tourne, remonte la Manilla range sous une rue de cumuls avec le vent dans le dos. Je passe au loin du point culminant de la région le Kapita à ma droite alors que le LS7 et le jantar font route vers Barraba et discutent les pompes, l'inclinaison, le vol à la radio. A 25 km de Narrabri: trou bleu de chez bleu, j'attends un peu mais rien, pas de nuages, je fais donc le plafond et trace sur le terrain qui est mon point de virage. Je me retrouve à 1500M et j'ai l'impression d'être bas!!! je remonte péniblement en thermique pur. A côté de moi, une forêt immense (tellement qu'à côté, la Sologne serait un confetti vert dans un champs de blé), aucun terain vachable, mais des cumulus de brute!! j'en chope un et remonte à 2400m (ah on est mieux ;-]). Je mets le cap sur le Gap, dernier point de mon parcours et mets pas mal de temps à arriver au travers du terrain. Il n'y a plus de cumulus sur ma route, ils se trouvent dans la zone aérienne contrôlée. Je commence à me dire que ce sera dur de rejoindre the gap. Je lui rase les moustaches à l'aide de mon GPS et prend une pompe en bordure d'un nuage situé dans la classe D. A 9000 ft, je me rapproche du point jusqu'à 25km. Je n'ose pas aller le tourner en finesse max, c'est la grosse erreur bête de ce circuit parce que à 3000 m dans l'air calme de la fin de journée, mon planeur peut parcourir 120 km sans prendre d'ascendance. Je n'ai pas correctement estimé la distance... Dépité je retourne vers le terrain et fait un point plus loin.  Au final, jai parcouru 325 km à 72,5 km/h de moyenne mais pas comme prévu et pas en triangle FAI. J'me vengerai!

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Pendant ce temps, le LS7 et le jantar ont tourné sans encombre leur circuit. Le second se pose assez tot tandis que le second se ballade en local du terrain. Pierre a donc effectué ses 50kms. Il est lâché campagne.
Nous nous posons tous deux parmi les derniers et nous dépéchons d'aller vérifier nos enregistrements de vol.


14 janvier 2009

Dimanche, vole! part II

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Vous souvenez vous ou nous avions laissé Pierre? Il remontait doucement au dessus de Gunnedah pour rentrer vers Lake Keepit. C'était sans compter sur la transition au travers du trou bleu en travers de sa route... Le LS7 passe donc la chaîne des Carrol et commence à travailler une ascendance. Je lui laisse la plume pour vous écrire la suite:

Après la traversée d'un trou bleu à vario catastrophique, et sentant la "vache" ( atterrisage en campagne) proche, j' identifie rapidement un immense champ marron qui me fait un clin d'oeil. J' accepte son invitation et me voila en vent arrière pour ma première vraie " vache ". Tout s'enchaîne alors : sortie du train, message radio à Etienne, stabilisation de la vitesse et posé en douceur dans un champ de sorgho déjà moissonné. Le GPS  refuse alors de me donner ma position et je parviens à téléphoner avec mon portable pour donner un recoupement avec 2 terrains proches (je suis seulement à 10 km de notre terrain) .

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Je n' ai plus d' eau et il faut marcher pour chercher l' accès au champ et la maison du fermier. Je trouve à 2 km des installations agricoles désertes, en débusquant sur mon passage kangourous, lapin et renard (il y a la rage dans la région ! ). Je retourne au planeur et change de direction pour ma recherche de ferme ; je trouve enfin une maison et commence alors une course avec 3 chiens pour accéder à un hangar d' ou parviennent des coups de marteau. Déception : le bruit régulier vient d' une vieille éolienne et la ferme est inhabitée. Après la recherche infructueuse d'une route, j'envisage de passer la nuit sur la terrasse à l' abri des chiens, quand mes bloody frenchy me localisent non sans avoir cassé 2 barrières pour accéder au terrain. Le fermier et sa sympathique famille arrivent en même temps que la remorque dans le champ, et le démontage commence alors .

En effet, cela s'est passé comme ça, MAIS l'histoire est loin d'être aussi brève. Nous rentrions donc avec Juho de notre vol en twin quand mon père nous annonce "le LS7 est dans un champ à 10 km,  bien posé, tout va bien, on range le planeur et on va le chercher". Nous partons donc à deux voitures plus une remorque pour y mettre notre planeur. Je suis avec Bart et Rob dans la voiture à remorque tandis que mon père est avec un membre du club dans l'autre. Nous essayons en vain de joindre notre héros du jour afin d'obtenir de plus amples renseignements sur sa vache (coordonnées GPS par exemple...). Avec le relèvement qu'il  nous a donné nous arrivons à un cul-de-sac. A dire  vrai, il ya deux routes devant nous, toutes les deux fermées par des barrières. Nous estimons cependant être proche de sa position (à  km près. Je passe au dessus d'une des clôtures et commence mon premier footing australien entre des champs immenses. Je parcours 2-3km dans la direction supposée de l'atterrissage, passe à côté de trois silos que Pierre Nous avait indiqué par téléphone mais pas de planeur. Je rebrousse chemin. Arrivé à la  barrière, c'est le doute, "il est forcément dans le coin". Il suffirait de franchir l'autre barrière, de grimper sur la colline on pourrait le voir. Rob attend stoïquement, la bière à la main, que Pierre rappelle ou que la nuit tombe pour proposer quelque chose... C'est alors que Bart, notre géant belge, avec application et méthode s'empare silencieusement de la clef à molette de la voiture et commence à démonter la barrière. Nous faisons sauter les deux attaches enfichées dans les poteaux en bois qui la retiennent. Nous avançons en voiture, sur la colline et... il est là!! au loin... un planeur en train d'attendre dans le champ et son pilote sur le bord de la route. Pierre est rassuré de ne pas avoir à dormir à côté des chiens. Nous reconnaissons le champs à pied, des cassures immenses servant à canaliser l'eau de pluie risquent de rendre le passage difficile pour la remorque. Pour couronner le tout, le champ à été trop bien choisi, il est plus grand que l'aérodrome et loin de toute route. Je mets 20 minutes à rejoindre le planeur à pied et à bonne allure en débusquant les mêmes bestioles que Pierre. Chaque fois qu'il faut traverser des herbes hautes, je tape des pieds bien forts... Je redoute la rencontre avec un gros serpent brun ou noir en train de digérer à l'ombre les mulots de la veille. Je n'en croise aucun, à mon grand plaisir.

Nous démontons le planeur et invitons l'agriculteur, Doug et sa famille à venir faire des vols le lendemain. Chose amusante, Rob s'était déjà posé dans un champ de cette famille et les connaissait déjà ! Nous rentrons donc au club. Demain matin, nous expliquerons à Pierre comment extirper les coordonnées GPS des instruments de bord....

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14 janvier 2009

Dimanche, vole! part I

La météo est aujourd'hui bien meilleure qu'hier (et encore moins que le lendemain). Nous nous faisons piquer le LS6 et le LS7 par trois véroles locales qui nous proposent de bouffer leurs miettes en fin de journée. Juho me propose un vol en double dans le twin III. Nous nous préparons à toute vitesse avec la ferme intention de ne ramener le twin qu'à l'extrême fin de la journée. Gehrart, l'un des instructeurs nous conseille le local, comme il n'ya pas de remorque pour notre monture. Nous préparons un petit circuit de 150km en local de plusieurs aérodromes vachables. Pendant ce temps le LS7 n'a pas bougé, les véroles le laissent en plein soleil, Pierre leur demande leurs intentions, finalement non, ils préfèrent se refiler le LS6 et faire du remorqueur.
Comme Juho s'enduit littéralement d ecrême solaire, il a le teint du vampire, avec mon bandeau et mon bronzage, j'ai celui du pirate
Photos: équipage de science-fiction
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Je mets du temps à m'adapter au twin et Juho le prend et le mène au plafond pour la première pompe. Notre circuit a pour points de virages, Manilla, Barraba et Gunnedah. Nous taillons donc la route vers Manilla en vol mutuel. Ce type de vol, très agréable, permet d'assurer doublement la sécurité, de confronter des choix tactiques de vol, de faire des photos, des vidéos et évidemment de taper la discute... Passés Manilla, nous remontons la petite chaîne de montagne en direction de Barraba, nous nous retrouvons à une vingtaine de km du poiint de virage relativement bas avec en terrain de dégagement sur le bord du lac de Barraba. Il faut remonter. Nous trouvons notre pompe salvatrice qui nous ramène à 7000ft. Barraba est sous un étalement qui se rapproche, le jantar est en train de ramer à proximité nous décidons donc d'aller vers Gunnedah. Nous traversons l'immense plaine ou se trouve le lac Keepit jusqu'à la chaîne de montagne des Kelvin qui précède la plaine de Gunnedah. Or sur  la ville c'est le trou bleu. Nous ne sommes pas préssés et attendons au dessus des collines que la situation s'améliore. Un premier essai infructuex nous voit revenir sur nos pas et remonter. Le second idem. C'est au troisième essai que nous arrivons au dessus de l'aérodrome puis de la ville ou nous faisons le plafond. Nous cherchons le troquet ou nous avons mangé la veille ainsi que le distingué club de sport. Une dégueulante de la mort nous fait perdre pas loin de 150m pendant cette recherche.

Photos: Le lac, Gunnedah, bons varios
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Pour boucler notre ballade nous rentrons vers lake Keepit en traversant le trou bleu de retour parmi nous. Tout du long, nous rencontrons entre -4 et -5 m/s. Nous arrivons donc relativement bas sur la chaîne des Carrol qui prolonge celle des Kelvin. Là encore il faut remonter, sinon, c'est le champ en bas de la chaîne. Une pompe  nous remonte à une altitude plus confortable qui nous permt de continuer notre vol. Pendant ce temps, Pierre dans le LS7 est en train de lutter dans une ascendance proche de Gunnedah. Nous restons quelques heures au dessus du terrain à discuter, surveiller les développements des cumulus congestus (des orages sont encore craints aujourd'hui). Je laisse les commandes à Juho plus d'une heure puis les reprends avec l'envie de gerber du siècle, (non pas qu'il ai piloté comme un sagouin, plutôt que l'inactivité pèse en fin de journée).

Nous sommes parmi les derniers à rentrer. Je reprends les commandes pour l'atterrissage, nous nous laissons gentiment descendre depuis 8000ft jusqu'au tour de piste. Juho filme les opérations. Je lui suggère de filmer l'ombre du planeur au moment de l'approche finale, une opération au résultat généralement assez esthétique. Je choisis de me poser à proximité des hangars, ce qui implique de remonter la pente que fait le terrain. Ma vitesse de finale est un peu élevée, je pense la réduire avant de toucher le sol, mais BOOOONNG, BOOONNNG, BOONG, je rebondis assez fort et me pose avec beaucoup moins de classe que prévu. Heureusement rien de cassé, juste un posé de barbare.

A posteriori, le dialogue dans le cockpit est assez cocasse:
- "Et m..., p.... le c..., ct'atterrisage de kangourou!"
- "c'est vrai que t'arrivais un peu vite"
- "on a bien rebondi, p..... j'espère que j'lai pas pété!, t'as pas entendu un crac?
- "non non c'est bon, on a juste fait Bonng"

14 janvier 2009

Samedi 10 janvier

Ce matin Rob nous presse pour que nous décollions tôt. Des orages sont attendus dans la journée. Le week-end est une situation épineuse pour nous. Nous avons priorité sur les planeurs en semaine, le samedi et le dimanche en revanche, les membres du club passent avant nous.  Vu le peu de jour volables jusqu'ici nous essayons de faire un peu de forcing pour garder nos machines. Personne ne veut faire de jantar, mon père peut donc le garder, De mon côté, je suis protégé par mon planeur à volet de courbures. Pierre se fait chouraver le sien par un membre du club, récemment lâché qui avait essayé de le prendre toute la semaine. Il lui propose un deal équitable, je te le ramène vite pour que tu puisses voler. Pierre, méfiant face à ce pacte, se note sur le Junior ( Jantar junior, planeur de début).
Après le briefing, la préparation des vols, le repas frugal et la sieste de 10h, nous amenons nos planeurs en piste. Nous observons une immense cellule orageuse qui se rapproche assez vite du terrain et des zones de pluies bien sombres tout autour. Nous piquetons le Junior au sol le temps de ramener les deux autres aux hangars. il pleut litteralement des planeurs, tou ceux qui étaient en l'air reviennent prudemment se poser avant l'orage. Tous les planeurs sont rentrés, il manque juste le conflictuel LS7 (" il va nous l'avoir pété ct'animal..."). Alors que le cumulonimbus se rapproche et que souffle un vent à décorner les boeufs, le planeur s'annonce à la radio. Je pense que son pilote a du sérieusement serrer les fesses à l'atterrissage. Nous allons le récupérer pour ranger son planeur. Il est tout sourire et n'a pas reconnu le nuage d'orage comme tel et est rentré à cause de la pluie...

Photos: le piquetage du Junior, la base du nuage d'orage

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Le soir, nous décidons d'aller faire un billard à Gunnedah. Nous y allons à deux voitures, celle de Rob et la notre. Nous passons par une piste qui est censée nous faire gagner trois minuters par rapport à la route goudronnée. Cette piste longe des propriétés immenses, des champs de plusieurs kilomètres de long ainsi que des silos et des masures entre les eucalyptus. Nous filons à un bon train quand Rob s'arrête dans une odeur de caoutchouc brulé. Son pneu vient d'éclater. Nous montons le roue de secours, rangeons le pneu encore brûlant et repartons vers la ville.

Photos: crevaison, voiture australienne avec CB, Bull-bars et benne.

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Le billard est situé dans le club de sport de la ville, il est obligatoire d'être membres pour y entrer, un tableau de photos nous présente les augustes membres du conseil d'administration de l'endroit. Passé ce tableau, un tripot se révèle à nous avec bandits manchots, flêchettes, espace de paris sur les courses de chien, de chevaux, écrans présentant en permanence des tirages au sort, des résultats sportifs. Au milieu de la salle se trouvent deux tables de billard. Rob nous apprend après sa première victoire écrasante qu'il était dans le top10 de Nouvelle-Zélande en billard. Nous manquons de peu de la battre à la dernière partie.

Pierre vainqueur, nos cartes de membres du club.

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9 janvier 2009

Quelques vols en planeur quand même...

ENFIN, ce vendredi 9 janvier, du ciel bleu au réveil!!
Un vent à déraciner les arbres, mais nous sortons nos planeurs. La piste de Lake Keepit est à flanc d'une micro -colline, du coup, nous décollons la plupart du temps dans le sens descendant de la pente, même avec du vent arrière. Aujourd'hui cependant, le vent arrière est trop fort et nous allons remonter la piste au lieu de la dévaler.

Photos de nos trois planeurs:de droite à gauche, le jantar, le LS7 et le LS6 (le plus beau, il a la verrière fumée

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Pierre est tout heureux d'avoir un remorqueur à qui il peut parler français. En effet Yuho, bien que finlandais le parle couramment avec un des plus purs accents suisse. Il est pilote pro et vient se faire quelques heures de remorquage en australie. Leur remorqué en français est du plus bel effet:
- " C'est bon là?"
- "Non, je préfère attendre encore un peu"
- "T'es sur parce que là c'est bon"
- "Oui, mais non..."
Bref "Décroche, non toi décroche" entre 2500 et 3000ft.

Yuho.
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Les vols ne sont pas glorieux, un cisaillement de vent rendant la montée très difficile semble s'être installé à 5500ft, la base des nuages est à 6300 ft. Même pour notre petit circuit du jour c'est peu... Je tourne le premier point de virage puis reviens entre les dégueulantes (ndlr: les zones qui descendent très fort) au terrain ou je glande quelques minutes avant de me poser. Les autres me rejoignent une heure plus tard. Nous sommes quand-même contents d'avoir volé aujourd'hui, nous avons pu faire quelques vidéos sympas de vol en patrouille ainsi que pas mal de photos. Nous profitons de la soirée dans une atmosphère rafraichie par le vent qui continue de souffler, nous sortons même les pulls...

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9 janvier 2009

photos du bowling et du resto

Une fausse manip m'a fait poster mon dernier message avant d'avoir chargé toutes les photos.

Bowling: avec Rob, Austin et Bart
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Restau:
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Bref nous travaillons dur: SNC14073
 

9 janvier 2009

Horizon pas net, retourne à la buvette...

Jeudi, 8 janvier 2009

Un briefing plutôt pessimiste, orages, couverture nuageuse coupant l’insolation…. Bref nous lançons un LS6 en l’air avant de nous décider. Il se reposera à peine 20 min après son décollage. Direction sieste, et là, surprise, Pierre, toujours très actif se tape un roupillon. J’immortalise cet évènement extrêmement rare…

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Rob inquiet de notre inactivité propose de nous emmener faire un bowling et manger à la très accueillante Tamworth. Je laisse les photos parler, la défaite cuisante que j’ai subie après la deuxième bière m’empêchant d’en dire plus. Nous allons ensuite manger des immenses steaks dans un restau de Tamworth (T-bone, pork ribs,…)

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La décence réclamée par ce texte m’interdit de détailler les évènements ayant eu lieu sur le chemin du retour.

8 janvier 2009

Mercredi 7 janvier 2009

Nous nous réveillons au son du réveil de notre voisin, l’un des remorqueurs, c’est un mastard qui parle peu et est ceinture noire de vidage de bière. Il ne dit pas bonjour et arrive à supprimer toute expression de son visage. Il mange et boit sa bière de la même manière, seul et en silence. Cet habitant des contrées sauvages australiennes ne tisse pas facilement des liens pour le moment… Ce matin c’est donc lessive pour notre remorqueur, réveil à 7h, mais bon se lever si tôt pour si peu quel intérêt…. Le réveil sonnera trois fois avant que la machine à laver ne regagne ses droits. Je suis un peu rude dans ma description, nous avons eu quelques bribes de communication avec lui, mais juste pour lui  traduire à sa demande quelques expressions typiques (elle est bonne !!). Je me lève à 7h40, ptidèj, blog, récupération des circuits de la veille sur les enregistreurs officiels.

Photo de groupe

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Briefing à 9h30 : aujourd’hui pas beau mais allez-y les gars 200kms, n’hésitez pas…. Nous hésitons quand le voile nuageux atteint les 7/8, Rob décolle pour nous montrer qu’on peut y aller, mais il zérote en local. Nous faisons une photo de groupe, Lake keepit accueille un finlandais, un allemand et son amie russe, un suèdois, un flamand, des français et quelques australiens, Aaah la recolonisation….


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Nous rangeons nos planeurs et décidons d’aller faire du hobbycat sur le lac. Nous y arrivons alors que le vent ne souffle plus, ce sera donc kayak. Nous le traversons dans sa largeur. Le nombre d’oiseaux différents que l’ont peut trouver ici est surprenant nous en dénichons quelques uns sur les bords du lac. Le nombre de bestioles peuplant la campagne australienne est impressionnant. On trouve des  oiseaux plus colorés les uns que les autres, des espèces de cacatoès rose et gris, des perruches, des piafs hurleurs et voleurs de nourriture qui nichent près de nos chambres. Je passe sur les kangourous et les koalas qui sont le fond de commerce des vendeurs de rêve australien pour vous parler des oubliés de ce rêve, les serpents et les araignées. Les premiers, brun ou noirs sont mortels, mais ils ne sont pas féroces et mangeurs d’hommes non plus, plus précisément si le touriste avisé se déplace à pas lourds et ne ramasse pas de branchages au sol, le reptile prudent quittera les lieux pour aller faire sa sieste ailleurs. Nous n’en avons pas encore vu malgré notre démarche légère. Les secondes, les araignées sont omniprésentes, elles tissent leurs toiles dès qu’il y a trois brindilles. On nous a expliqué dès  notre arrivée que les araignées « à toiles»  n’étaient pas dangereuses, juste pénibles quand, à la nuit tombée, le pilote fatigué en fin de journée se prend la toile et son habitante dans la tronche. Les plus vicieuses et par conséquent mangeuses d’hommes, sont celles qui ont leur habitat dans la terre. Et il y a de quoi déguster, veuves noires (appelées Redback ici), une piqûre et c’est les tremblements, les sueurs froides…. Mais elles ne tuent pas. Yuho, l’autre pilote remorqueur, finlandais, nous a parlé d’araignées qui sortaient de leur trou dans le sol et pouvaient renvoyer un australien (ou autre) ad patres, celles la elles sont super vicieuses…. Nous n’avons vu que des araignées à toiles et une vieille veuve noire malade. Cependant nous faisons gaffe à là ou nous mettons nos doigts.

Photos: L'une des veuves noires du hangar et une araignée à toile

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En fin de journée, après, le kayak nous avons décidé d’aller écumer les rues de Gunnedah, à la recherche de folklore. Après avoir parcouru les 30kms qui nous séparent de la ville, nous arrivons vers 18h dans le centre-ville quasi-désert, un club de bowling, des magasins fermés, certains à vendre, la mairie, des bars ouverts et le monument aux  mineurs de la région. Les agences immobilières vendent ici des terrains de 2000 ha avec le bétail. Après avoir fait le tour de la rue principale, nous rentrons dans un pub pour tester les bières locales. Chaque région d’Australie possède ses marques de bières (Toohey’s, Victoria’s brand, haft…) Nous jettons notre dévolu surune bière blonde puis tentons la bière brune, moins soft que la première. Nous rentrons ensuite à Lake Keepit avec le sentiment du devoir accompli pour dévorer notre barbecue avec du Shiraz australien (attention ça torche le pinard ici) sous le regard curieux des kangourous.

photos: Gunnedah, la mairie et le monument aux mineurs, la prévention dans les pubs, Aussie spies.

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7 janvier 2009

champagne pour la vache de Pierre

Voici les photos qui vont avec: Pierre qui sert le champagne - Pierre Robin et Bart - Pierre et Robin
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